Artisanat
Toute la richesse ethnique du Panama se reflète dans la variété de son artisanat. Jusqu’à ce que le pays s’ouvre au tourisme, l’artisanat avait un caractère bien plus fonctionnel que décoratif. Aujourd’hui, de nombreuses familles d’artisans se lancent dans la création artistique, en exerçant un art qu’elles maitrisent totalement et qui en constitue souvent leur unique source de revenus.
Festivités
On ne le répétera jamais assez, les Panaméens aiment la fête et tous les prétextes sont bons : cérémonie religieuse, jour férié, représentation folklorique ! Le mois de novembre, particulièrement chargé, a été rebaptisé le mois des fêtes patriotiques : pas moins de trois célébrations successives en l’honneur de l’histoire tumultueuse du Panama !
Littérature
Mis à part l’écrivain Victor de la Guardia et le poète Darío Herrera, il faudra attendre la naissance de la république avant de voir la création d’une vie littéraire intense. Cette dernière s’est surtout développée dans la seconde moitié du XIXe siècle, avec les premiers essais du Panaméen Don Jousto Arosemena. En s’interrogeant sur la place du Panama au sein de la Grande Colombie, l’auteur entrevoyait déjà l’indépendance de 1903.
Cet événement donna naissance à un courant romantique marqué par la poétesse Amelia Denis de Icaza ou le poète Tomas Martin Feuillet. Surtout réputé pour son œuvre patriotique, Ricardo Miró est l’un des écrivains les plus marquants de la période républicaine. Il fut notamment l’auteur du poème Patria, repris dans toutes les écoles du pays. Le nationalisme a été un thème privilégié pour de nombreux poètes, parmi lesquels Gaspar Octavio Hernández. Maria Olimpia de Panamá connu également une grande popularité pour ses poèmes consacrés à la maternité et à la famille. Le poète Rogeliso Sinan se rebella contre les formes conventionnelles de la production panaméenne et initia la période de la poésie avant-gardiste. Parmi les romanciers du XXe siècle, il nous faut citer Carlos Chang Marín, Ernesto Endara, Joaquin Beleño (avec son livre Luna Verde décrit la condition ouvrière dans la zone du canal), à défaut de pouvoir les citer tous. La littérature contemporaine est variée, mêlant poèmes, romans et contes.
Musique
La musique, enrichie d’une longue tradition, s’est développée très rapidement au Panama, et un orchestre symphonique national fut créé dès 1910. Alberto Galimany fut le compositeur panaméen le plus marquant du XXe siècle.
Aujourd’hui, la musique est omniprésente dans la société panaméenne. Dès leur plus jeune âge, les enfants apprennent à jouer d’un instrument et participent aux orchestres de leurs écoles.
Outre l’omniprésence de l’accordéon dans la musique, des cris très particuliers, appelés salomas, accompagnent très souvent les champs leur conférant ainsi un style champêtre.
Parmi les nombreux chanteurs typiques, citons Victorio Vergara, Alfredo Escudero, Dorindo Cárdenas ainsi que Sony et Sandra Sandoval. En outre, un personnage mondialement connu et particulièrement adulé au Panama mérite une place particulière : il s’agit évidemment de Ruben Blades.
Que ce soit dans les transports en commun, dans la rue ou dans les magasins, il y a toujours un air de musique qui flotte dans l’air. Ces musiques variées invitent à la danse : merengue et salsa bien sûr, mais aussi le tipico, le reggae et la musique congo.
Danse panaméenne
La danse folklorique au Panama possède un long et riche passé. Au départ, amenée par les colons, elle s’est enrichie progressivement d’éléments indigènes et extérieurs tout en se diversifiant selon les régions.
La danse « congo », surtout pratiquée sur la côte de la province de Colón est de forte influence africaine. Mais les danses les plus célébrées au Panama restent la mejorana, le punto et le tambrito, dans nationales pendant lesquelles les danseuses sont vêtues de la pollera.